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08/06/2013

Diagnostic d'un psy : " la loi du marché s'est emparée de la reproduction humaine "

Enfin des médias commencent à situer le phénomène des "nouvelles moeurs" dans son contexte économique : " bientôt on choisira son sexe le temps d'un séjour dans un club de vacances ", explique le psychiatre Guy Maruani. Effets directs de l'ultralibéralisme !  C'est à lire  ici 

 


<<  Les comportements sexuels ont été gagnés par l'esprit de "marché" et la théorie du libre-échange qui est au coeur du système capitaliste post-moderne. On est libre d'utiliser son corps avec des partenaires multiples, pour des relations hétéro ou homosexuelles, pour des expériences sexuelles de groupe, etc. C'est le quatrième temps de ce que Freud appelait "la morale sexuelle occidentale" :   la pulsion sexuelle est libre, à condition de ne pas servir la reproduction. Autrement dit, le corps n'est plus qu'un objet à condition de le dégager de la filiation... >>

(Guy Maruani)

 

 

 

Commentaires

A DIFFUSER

> Fantastique. Et glaçant.
A diffuser.
Lire les commentaires est très instructif : les langues se délieraient-elles enfin, face aux conséquences enfin visibles de nos choix -caprices de gamins pourris-gâtés ?
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Écrit par : PMalo / | 08/06/2013

LIBERALISATION MARCHANDE

> Libéralisation des corps. Corps à vendre. La prostitution va ressembler à une très gentille blague par rapport à ce que ce type annonce. C'était gentil tout plein.
Je me demande combien de temps il faudra pour que le sadisme, la pédophilie, la zoophilie et autres "spécialités" soient libéralisées. Dans tous ces domaines, il y a de l'argent à se faire, beaucoup d'argent. Ce sera donc libéralisé.
Atterré mais pas surpris.
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Écrit par : DidierF / | 08/06/2013

SONGEUR

> " Parce qu'au fond la sexualité psychique, la vraie, celle où on assume d'être né d'un père et d'une mère et d'en mourir, est très difficile et peut-être impossible à tenir. Et si le destin de l'humanité était de s'en affranchir ?"
Cette conclusion laisse songeur, venant d'un psychanalyste...
Il faut dire que parmi les "psy", il y a aussi nombre d'idéologues soixante-huitards prêts à emboiter le pas des "avant-gardistes" de tous poils, des croyants en l'advenue d'une "post-humanité" ayant enfin accès à une jouissance affranchie du désir. Quitte à vérifier le contraire dans le concret d'une régression abyssale (que nous voyons se réaliser au quotidien, en rubrique politique et faits divers, dans la tragédie et l'horreur).
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Écrit par : Laurie Sept / | 10/06/2013

SANS NEVROSE ?

> "Et si le destin de l'humanité était de s'en affranchir ?"
Il semble que depuis tout temps, l'humain se pose la question de son passé et de son avenir.
Comment peut-on envisager qu'il puisse sans névrose s'affranchir de sa filiation, d'un père et d'une mère ?
comme toujours dans tout groupe certains se sortent mieux que d'autres des difficultés, mais pour le cas lambda ?
# #
Sinon sur l'article qui finit par la question de l'enfant laboratoire, l'enfant choisi; je rappellerai seulement qu'il y a qq années certaines entreprises avaient cherché à définir un profil type pour leurs embauches, avant d'abandonner cette méthode s'apercevant que cela menait à une standardisation de la pensée, nuisible pour l'entreprise ! Mère chance restant la meilleure alliée au final ! On arrive par la question de l'eugénisme à vouloir éviter certains risques ; mas l'humanité ira s'appauvrissant : Nombres de personnes célèbres sont mortes jeunes, sûrement du fait "risques" génétique, ou sont issus de parents ayant présenté des déficiences. Certes unitairement on ne le "souhaite" que chez l'autre, mais pour le groupe cela est facteur de richesse. Toute connaissance est-elle bonne ?
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Écrit par : franz / | 10/06/2013

ENFANTS

> Dans le fond, la question est de savoir pourquoi on fait des enfants. Je la pose :
Pourquoi un chrétien fait des enfants ?
Ma réponse est que c'est naturel. Je la sens un peu courte. Parce que j'aime une femme et que notre amour ne vivra que s'il est fécond avec un enfant qui va nous occuper jusqu'à la fin de nos jours. Sans lui, notre couple est compromis. Le plaisir ne peut que durer un moment. Après il faudra un autre partenaire. C'est un projet de vie un enfant. Il a pour aboutissement une autre vie humaine qui n'est ni la mienne, ni celle de ma chère et tendre.
Je suis conscient que cette réponse n'est pas parfaite. Je suis aussi conscient que cette question va se poser à tous les chrétiens avec beaucoup d'acuité. Nous devrons nous affirmer chrétien et inventer les moyens de surmonter les difficultés posées par une société LGBT tout à fait probable.
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Écrit par : DidierF / | 12/06/2013

@ DidierF

> Non, Didier, je ne pense pas que l'enfant soit la "validation" de l'amour d'un couple, il en est l'expression et le fruit, mais cet amour lui préexiste et il revêt tout son sens, parfois sans enfant (quid des couples qui n'ont pas eu ce bonheur ?), mais toujours dans la fécondité, qui peut revêtir beaucoup d'autres formes.
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Écrit par : jwarren / | 13/06/2013

ON NE "FAIT" PAS LES ENFANTS

-[on "fait" des enfants] Parce que notre amour ne vivra que s'il est fécond avec un enfant qui va nous occuper jusqu'à la fin de nos jours. Sans lui, notre couple est compromis."
Ce que vous avez écrit ci-dessus est complètement idiot, mon cher Didier !
Le pire c'est : "Après il faudra un autre partenaire".
le mariage est un sacrement qui repose sur l'amour des époux qu'il a pour objet de développer, pas sur les enfants sans quoi les familles lapins seraient automatiquement canonisées.
Je pense que vous l'avez écrit trop vite.
-"Pourquoi un chrétien fait des enfants ?"
Justement un chrétien ne "fait" pas un enfant, il le reçoit.
Attention, la chosification passe par le vocabulaire: on fait des choses pas des humains.
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Écrit par : E Levavasseur / | 13/06/2013

AMOUR ET COUPLE

> Je remercie ici jwarren et E. Levavasseur. J'ai proposé la réponse qui me venait à l'esprit car je n'ai pas de réponse sérieuse à cette question. Je reconnais avoir dit n'importe quoi sans trop réfléchir.
Je retiens, si je vous comprends, que l'amour est la clé du couple (je ne suis pas marié). Je ne comprends pas le terme "amour revêt tout son sens". Désolé si je vous parais idiot mais sur ce coup là je manque d'informations dignes de ce nom.
J'accepte le terme "idiot" pour ce que j'ai écrit. Il est peu leste mais acceptable. J'aime énormément l'idée qu'un chrétien ne fait pas un enfant il le reçoit. Cela me plaît énormément.
La seul excuse que je me donne est que je me suis fait expliquer que dans le cas de mariage je devais absolument prévoir un enfant. j'en ai conclu trop vite que c'était une nécessité.
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Écrit par : DidierF / | 13/06/2013

PAS ENCORE

> Une bonne nouvelle...
L’ADN humain ne peut être breveté, selon la Cour suprême des États-Unis
L’ADN humain est un produit de la nature et ne peut donc être breveté, a conclu la Cour suprême des États-Unis, dans le litige qui opposait la société Myriad Genetics à deux puissantes associations, l’Union américaine pour la défense des libertés (American Civil Liberties Union ou ACLU) et la Public Patent Foundation (PUBPAT) représentants des milliers de chercheurs, de généticiens, de médecins et de patients.

La société Myriad qui a isolé dans les années 1990 les deux gènes de prédisposition aux cancers du sein et de l’ovaire BRCA1 et BRCA2 avait obtenu 9 brevets sur ces gènes dont les mutations augmentent fortement le risque de cancer du sein et de l’ovaire.

Dans leur décision, les neuf sages de la Haute cour ont affirmé qu’une entreprise privée ne pouvait pas s’approprier un produit de la nature. « L’ADN produit naturellement est un produit de la nature et n’est pas éligible pour un brevet, simplement parce qu’il a été isolé », ont-ils souligné. Myriad a « découvert un gène important et nécessaire mais les découvertes aussi révolutionnaires, innovantes et brillantes soient-elles ne relèvent pas en soi » de la loi sur les brevets, écrit le juge Clarence Thomas, dans l’arrêt de la Cour. Il précise aussi : « Les lois de la nature, les phénomènes naturels et les idées abstraites sont des outils fondamentaux du travail scientifique et technologique qui n’entrent pas dans le domaine de la protection des brevets. »
Des brevets sur 20 % des gènes

« Victoire ! », a écrit sur son site l’ACLU. « Aujourd’hui la Cour suprême a levé un obstacle majeur aux soins des malades et à l’innovation médicale », a déclaré Sandra Park, une avocate de l’ACLU. Chercheurs et médecins aux États-Unis ont également salué la décision de la Cour suprême. Pour le Dr Francis Collins, directeur des Instituts nationaux américains de la santé (NIH), cette décision « représente une victoire pour tous ceux qui attendent avec impatience des soins médicaux plus personnalisés fondés sur une approche génétique ».

Le droit de contrôler « exclusivement l’usage de gènes de malades aurait pu rendre plus difficile l’accès à de nouveaux tests et traitements qui s’appuient sur de nouvelles technologies susceptibles de détecter rapidement la séquence de n’importe lequel des quelque 20 000 gènes formant le génome humain », estime-t-il. Selon lui, de tels brevets sont un obstacle à l’émergence de la médecine personnalisée.

Près de 20 % des 20 000 gènes humains font actuellement l’objet d’un brevet, propriété de sociétés privées ou d’instituts de recherche soucieux de les garder dans le domaine public. Le Dr Beth Karlan, directrice du service gynécologique au centre du cancer Cedars-Sinai à Los Angeles, juge que par sa décision la Cour suprême « va accélérer les découvertes scientifiques, permettant de comprendre comment des anomalies génétiques provoquent un cancer ». Plus important encore, estime-t-il, « cette décision pourrait rapidement sauver des milliers de vies en permettant un plus grand accès à des informations génétiques vitales » pour les personnes à risque.
Incertitude sur l’ADN de synthèse

Le Groupement américain des industries pharmaceutiques (PhRMA) s’est déclaré beaucoup plus réservé sur l’arrêt de la Cour suprême en soulignant « combien la propriété intellectuelle est essentielle pour encourager la recherche et le développement dont dépendent les firmes bio-pharmaceutiques afin de produire la nouvelle génération de traitements innovants ».

Le groupement relève toutefois que la Cour a maintenu la validité des brevets de Myriad Genetics protégeant l’ADN de synthèse tout en notant « l’incertitude quant à l’interprétation qu’en feront les tribunaux ». En effet, la haute Cour a toutefois estimé que les brevets concernant l’ADN artificiellement synthétisé c’est-à-dire copié à partir de l’ADN naturel étaient possibles. « L’ADN complémentaire peut être breveté car il n’est pas produit naturellement ». Dans ce cas, « le technicien de laboratoire crée sans nul doute quelque chose de nouveau », a estimé la haute Cour.

La France avait, avant les États-Unis, sonné la révolte contre les brevets de Myriad Genetics en contestant le brevet européen délivré à la société.

› Dr LYDIA ARCHIMÈDE

http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/l-adn-humain-ne-peut-etre-brevete-selon-la-cour-supreme-des-etats-unis?ku=CvCz87B6-9v9E-yz9z-D8wC-yvy66ED6C8xz#utm_source=lequotidiendumedecin&utm_medium=email&utm_campaign=news_derniere_heure_qdm
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Écrit par : Michel de Guibert / | 14/06/2013

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